Mon programme du 20 avril, la dernière journée du WWW2012, a été bien différent des précédents. Ma startup 109Lab avait en effet la chance d’avoir un stand sur le salon numérique, l’espace d’exposition et de rencontres de la conférence. Impossible d’assister aux conférences, je me devais de rester avec mes asssociés sur notre stand. C’est donc pour moi l’occasion de vous dépeindre une autre facette du WWW2012.
Peut-on faire du business au WWW2012 ?
Non, pas directement. Bien qu’il y avait sûrement quelques investisseurs anonymes dans la masse, les conférenciers sont essentiellement issus du domaine scientifique et technique : ingénieurs R&D, responsables innovation, étudiants, chercheurs… Donc les probabilités qu’un investisseur se pointe sur notre stand étaient ultra faibles. De même, on avait peu de chance de croiser un directeur commercial ou un directeur général d’une grosse boîte. Que du techos, je vous dit. Pas de business direct pendant la conférence.
Et de belles rencontres ?
Oui. Des rencontres avec des chercheurs, des ingénieurs, des étudiants… tous passionnés, tous férus de web, tous (ou presque) pointus. Avec notre accroche « Big Memories 3.0 », notre stand a attiré l’attention de beaucoup de ces passionnés et nous avons récolté un grand nombre de cartes de visites et de CVs. Le WWW2012 est idéal pour recruter ou se faire recruter.
Grâce au stand et grâce au statut de « Volonteer » de Benjamin Habegger, mon associé et directeur technique de 109Lab, nous avons pu croiser des chercheurs et des étudiants issus de laboratoires de recherche d’Irlande, de Corée, d’Allemagne, des USA, de Chine… Nous avons également croisé des gens de Facebook, d’Amazon, de Yahoo!, de Google… et surtout surtout nous avons eu un excellent contact chez Google !
L’exception lyonnaise
Dans cette foule de techos du monde entier, se distinguait tout de même l’éco-système lyonnais. La ville ayant tout fait pour que cet évènement permette à Lyon de rayonner et que les lyonnais prennent conscience de l’importance de ce qui se trame entre leurs murs (Lyon, capitale mondiale du web), les acteurs lyonnais du web étaient largement représentés, institutions, startups, grands groupes, passionnés, bloggueurs, clusters, associations, collectifs, indépendants… J’ai pu ainsi rencontrer faire connaissance avec certains et d’en revoir d’autres : ATOS Worldline, Antidot, Rives Numériques, Imaginov, Créalys, Pôle Pixel, Cluster Edit, ICAP, OpenData69, ENE, Kweeper, La Cuisine du Web, Adways, Alinto, COREXPERT, eZ System, gPartner, Résideclic, Katexpert, Kreactive, Snowqbe, Sysfera, Gaeanova, Speedernet, Novius, Artilinki… Un peu comme un énorme Open Coffee ou un Apéro des Entrepreneurs sans la bière…
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